La Ferme du Houlbec/Cochons de Pâturage
La Ferme du Houlbec/Cochons de Pâturage
827 Route de Neuville
76440 Sainte Geneviève en Bray
France
Contrôleur qualité dans l'importation de produits de la mer surgelés depuis 10 ans, je décide de me reconvertir dans l'élevage
Acquisition de 6 hectares de pâture et d'une maison avec ma femme pour créer l'élevage de Cochons de plein air avec des races anciennes.
Après presque 2 ans d'engraissement, la viande de mes premiers cochons est commercialisée d'abord près de la Ferme chez un amis Maraîcher à Sommery, puis sur les Marchés de Bihorel et Déville lès rouen.
Suite à des études en lycée agricole sans toutefois être issu de ce milieu, j'y ai trouvé un ami grâce auquel l'idée de me lancer dans ce projet m'est apparue possible.
Après avoir quitté mon emploi, j'ai suivi aussitôt une formation de 6 mois financée par la région et pôle emploi en élevage porcin au centre de Canappeville, réputé pour son apprentissage par la pratique (mais pas que...) dans son élevage , où j'ai appris les bases de l'élevage porcin, tout en suivant en alternance un stage dans une exploitation élevant des cochons en plein air dans le Pays d'Auge.
Pendant ces 6 mois j'ai énormément pratiqué, de l'insémination jusqu'à la transformation des carcasses, en passant par la la gestion de la maternité, la nutrition ou encore les soins , et je n'aurais pas pu créer mon élevage si je n'étais pas entrer en contact au quotidien avec les bêtes dans ces 2 types d'élevage complètement opposés, qui m'ont chacun beaucoup apporté grâce à des formateurs et à des éleveurs passionnés.
Ma formation terminée, j'ai commencé la création de mon élevage sur 6 hectares que nous venions d'acheter avec ma femme, et partant de zéro (juste de l'herbe!), j'ai commencé à créer une ferme en acquiérant mes premiers Cochons de Bayeux puis d'autres races par la suite, et en construisant batiments, clôtures, terrasement de chemin et zones d'accès, passage des réseaux, et bien sûr gestion de la reproduction car mes cochons doivent naitre chez moi pour être de vrai "Cochons Brayons" !
En parallèle j'ai suivi des formations courtes en transformation carnée pour pouvoir ouvrir mon atelier de transformation à la Ferme pour 2023.
J'ai suivi à ce jour toutes mes formations à l'ENILV d'Aurillac car c'est le meilleur centre en France pour apprendre la transformation fermière avec des techniques pointues permettant de respecter la matière première et le consommateur final en utilisant aucun nitrite et en comprenant la technologie des viandes pour savoir les travailler.
Formations suivies à ce jour (Découpe des carcasses, bases technologiques en transformation fermière, Jambon cuit, Jambon et saucisson sec, charcuteries cuites).
J'ai aujourd'hui environ 120 cochons tout compris entre truies, verrats, porcelets et cochons à l'engraissement.
Mes bêtes gambadent sur 6 hectares de prairies brayonne
Sa situation, production, son nombre de salariés, circuit de distribution...
Située entre Neufchâtel en Bray et Forges les eaux, mon élevage est situé sur la commune de Sainte Geneviève en Bray.
Je suis naisseur-engraisseur, j'ai donc des truies, des verrats et mes porcelets naissent sur la ferme.
J'ai environ 120 cochons et je prévois de commercialiser 100 cochons par an.
L'alimentation des porcs provient des fermes voisines, je n'ai pas encore mes propres cultures mais c'est un souhait pour les prochaines années.
Le passage en agriculture biologique est envisagée mais très compliqué surtout financièrement en élevage porcin (alimentation)
Je suis seul sur la ferme au quotidien.
En 2023 : nous prévoyons la construction du laboratoire de transformation à la ferme
- Le Plein air intégral
- La durée d'engraissement varie de 15 à 20 mois pour atteindre environ 160 à 180 kg. Car c'est aussi le temps qui permet d'obtenir une viande de qualité.
- Des cochons qui naissent sur mon exploitation et qui seront bientôt aussi transformés à la Ferme pour une viande 100% Brayonne car ils sont abattus à Forges les eaux à 10 minutes de mon exploitation.
Mes cochons sont engraissés doucement, et par là j'entends qu'ils sont abattus à un âge minimum de 15 mois, voir 20 mois, ce qui est 2 à 3 fois plus que les 6 mois nécessaires en élevage intensif où les cochons atteignent les 115 kg en 190 jours.
Cela demande forcément plus de travail d'emmener un cochon jusqu'à cet âge, et aussi plus d'aliment.
Ils courent, dorment et fouissent le sol autant qu'ils veulent.
Je laisse mes verrat et mes truies en groupe toute l'année en plein air, pas d'insémination, les choses se font naturellement, et je sèvre les porcelets vers 3 mois (le cahier des charges BIO exige au moins 42 jours !)
Mon petit élevage résonne plus comme un retour aux sources, aux traditions, car beaucoup de mes clients retrouvent une viande qu'ils connaissaient à une époque où on savait prendre le temps de faire de bonnes choses ! Mes cochons boivent du lait et du petit lait, mangent de la drèche de bière et parfois du marc de pomme, et quotidiennement de l'orge et de la féverole. Ils sont plus gras que le porc standard et heureusement car ce gras est gouttu ! Mes clients se régalent avec des côtes persillées et tendres et avec bien d'autres morceaux tout aussi bons.
Depuis le départ, mon projet est de transformer les carcasses à la ferme, et de fabriquer une gamme de produits de salaison très attendus par les clients : du saucisson sec, du Jambon sec, de la coppa, de la saucisse sèche et de la poitrine séchée et fumée ; mais aussi des terrines et pâtés en bocaux, aussi très plébiscités et indispensable.
Ayant commencé la commercialisation depuis 6 mois à peine, je n'ai pour l'instant pas de laboratoire de transformation et je dois sous-traiter ce travail, mais je ne peux pas obtenir tous les produits que je souhaiterais. Malgré cela, mes clients sont déjà très satisfaits de la viande et des saucisses que je leur propose.